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Та, вигнаний з небес, на иадолі земному Крилатий велетень не має змоги йти.
Переклад з французької Д. Павличка
L'ALBATROS
Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers.
A peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner a côté d'eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid! L'un agace son bec avec un brûle-gueule, L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait!
Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l'archer; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
ЗОСЕРЕДЖЕННЯ
О скорбносте моя, старайся страх збороти. Ти прагла вечора — ось він іде, поглянь,— Для одного спочин, для іншого — турботи,— Все місто в сутінках ятріє, наче грань.
Хай ницих юрми йдуть в пристанища мерзоти, На свята насолод і рабських звеселянь, Щоб потім докором самих себе колоти, Дай руку, обійдім здаля низотну твань!
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